Ah la la, chez le Garçon Arc En Ciel, on aime les rencontres faites au hasard, imprévues mais inoubliables.
Dans les rues de Paris, j'ai rencontré une artiste peintre au charisme accrochant et une telle énergie bienveillante que je ne pouvais pas ne pas parler d'elle, au moins une fois. C'est Karima Ababou.
Originaire de Kabylie, c'est maintenant à Paris qu'elle vit de son art: la peinture. Son aura parle pour elle: derrière cet air timide se cache une grande confiance quant aux explications de ses œuvres, des ses pièces, des ses réalisations. Un paradoxe total, un équilibre parfait entre l'artiste et la personne, entre l'imaginaire et la technique, entre l'âme et le corps.
Son parcours est atypique : anticonformiste, elle a tout plaqué à quelques mois du BAC. En se formant à la coiffure, elle a appris de la vie de chacun, mais aussi de l'avis de chacun: et si Karima y écrivait les chroniques de ce qu'elle y a entendu et vu ?
En intégrant la prestigieuse Ecole Des Beaux Arts d'Azazga, en Algérie, sa passion pour la peinture n'a fait que se confirmer, comme elle le dit: « C'est ce qui me motive, ce qui me fait vivre, la peinture, la peinture, la peinture! Quand je peints, je me sens libre, je peux être moi-même, je m'exprime comme je veux...».
Un coup avec les doigts ou au pinceau, elle utilise aussi la spatule et le couteau. Ses toiles ? Elle les achète si elle le peut, mais elle aime les confectionner elle même avec du tissu.
Plusieurs fois exposées en Algérie, c'est aussi dans la capitale française que vous pourrez admirer ses oeuvres. Je vous laisse checker son Instagram, pour ses expositions ou encore ses performances sur scène en passant par des workshops, ça en vaut le détour.
A travers ses couleurs, nous lisons ses émotions. D'ailleurs, vous reconnaitrez un portrait de Nina Simone.
A toi Karima, Quelle artiste. 💛